EELV se réjouit que le département du Val de Marne conserve sa majorité de gauche. Tout au long de la campagne, EELV a appelé à l’unité de la majorité départementale sortante pour sauver les politiques publiques de solidarité mises en oeuvre par le département. EELV a recherché, canton par canton, malgré le refus de ses partenaires de gauche de construire cette unité et de soutenir les conseillers généraux EELV sortants (notamment à Vitry où le PCF a refusé l’accord avec EELV, faisant ainsi perdre un siège de conseiller départemental à notre mouvement alors que Jacques Perreux était conseiller général sortant), les solutions les plus à même de faire gagner la majorité départementale sortante. C’est chose faite !

Néanmoins et  loin des 2% annoncés par le ministère de l’intérieur, sur les cantons où les écologistes se sont présentés seuls, ils ont obtenu près de 10% des suffrages (un peu plus de voix qu’aux européennes de 2014). Malheureusement, l’écologie n’est pas représentée justement dans les assemblées départementales. La faute en revient  au nouveau  mode de scrutin majoritaire qui emprisonne le débat politique et prive les écologistes d’une représentation à la hauteur de leur score. Alors qu’à la proportionnelle, EELV aurait dû avoir 5 sièges au conseil départemental du Val de Marne, les écologistes ne seront représentés que par un seul élu, Daniel Breuiller. C’est dommage pour le département du Val de Marne, classé au dernier rang (96ème sur 96) dans la palmarès de l’Ecologie publié par l’hebdomadaire La Vie en novembre 2014.

 

EELV souhaite donc que la nouvelle majorité départementale prenne en compte son retard en la matière et travaille, avec les municipalités, à construire un Val de Marne solidaire et écologique.