L’histoire d’EELV
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Les débuts de l’écologie politique (1974-1983)

La décennie 70 est parsemée de grands événements (Bugey ; Larzac ; Plogoff; Malville). Mais ces engagements militants se heurtent à certaines limites et commencent à se prolonger dans l’action politique.

En 1974, deux ans après la publication du rapport « Halte à la croissance » par le Club de Rome, se tiennent les premières Assises de l’écologie. L’agronome René Dumont est choisi pour incarner l’écologie politique aux élections présidentielles.

Naissance et consolidation des Verts (1984-2002)

Dans la décennie 80, des partis politiques écologistes se créent en Europe : les Grünen enAllemagne (1982) et Les Verts en France (1984).

De 1000 adhérent•es en 1984, les Verts sont 6000 après les élections municipales et européennes de 1989 et 10 000 à la veille de l’élection présidentielle de 2002. Ils participent aux gouvernements Jospin et obtiennent plusieurs ministères.

Le rassemblement des écologistes (2009-2010)

La liste de rassemblement des écologistes Europe Ecologie obtient 16,98% des voix aux élections européennes de 2009. La dynamique se poursuit lors des élections régionales en 2010. Le congrès de Lyon en novembre 2010 concrétise ce rassemblement avec la création d’Europe Écologie – Les Verts.

Aujourd’hui EELV (2010 – )

En mars 2011, aux élections cantonales, EELV obtient 8,22 % des suffrages et compte désormais 54 conseillers généraux. En septembre 2011, à l’issue des élections sénatoriales, le Sénat a une majorité de gauche. Les écologistes passent de 4 à 10 sénateurs et obtiennent un groupe au Sénat.

Eva Joly, candidate désignée par EELV obtient 2,31% à l’élection présidentielle de 2012. Aux élections législatives qui suivent, EELV obtient 6,27% en moyenne nationale et 18 écologistes entrent à l’Assemblée nationale, pouvant ainsi pour la première fois former un groupe parlementaire. Deux ministres entrent au gouvernement : Pascal Canfin et Cécile Duflot.

En 2014, la situation politique évolue. Les élections municipales sont un échec pour la gauche. Si les listes écologistes remportent de bons scores au premier tour, de nombreuses municipalités sont perdues par la gauche au second. À Paris, les écologistes font un bon score au premier tour (8,86 % en moyenne parisienne), permettant de passer 9 à 16 élu/es au Conseil de Paris. A l’issue des élections municipales, un nouveau gouvernement est mis en place avec Manuel Valls comme Premier ministre mais auquel les écologistes ne participent pas.

En 2019, la liste Europe Écologie menée par Yannick Jadot crée la surprise aux européennes en se hissant à la 3e place avec 13,5% des voix. Cette dynamique se poursuit aux municipales de 2020 avec la victoire des écologistes dans de nombreuses villes : Bordeaux, Strasbourg, Lyon, Poitiers, Marseilles.

En août 2020, les « Journées d’été des écologistes » est l’occasion de lancer une dynamique de rassemblement des partis et mouvements écologistes autour du Pôle écologiste. En plus d’EELV, Génération.s, Génération écologie, Cap 21, l’Alliance écologiste indépendante et le mouvement des progressistes prennent part.

En 2021, Yannick Jadot est désigné candidat du Pôle écologiste à l’élection présidentielle 2022.