Le terme « écologie » est composé de deux mots grecs « oikos » – maison – et de « logos » – discours – et peut être entendu comme la science de l’environnement.
Il a été créé en 1866 par le biologiste Ernst Haeckel pour décrire la science des inter-relations entre les organismes et leur milieu, leurs adaptations et leurs associations.
L’émergence de l’écologique politique accompagne le développement industriel dès le début du XIXe ; puis le mouvement s’amplifie après-guerre face au nucléaire et à la société de consommation.
L’écologie politique (qu’est-ce que c’est ?)
L’écologie politique est née d’une analyse critique de notre société actuelle, du constat des dégradations qu’elle engendre sur notre environnement d’abord, mais aussi sur notre capacité à vivre ensemble, à nous épanouir, à nous libérer de dominations parfois insidieuses. C’est pourquoi les combats environnementaux, mais aussi le régionalisme, le féminisme, l’anti-productivisme, la pacifisme, la critique de la société de consommation sont à l’origine du mouvement écologiste. Etre écologiste, c’est peut-être d’ailleurs avant tout croire en l’humanité, en sa capacité à changer cette société, à ne pas se soumettre à un cours de l’histoire que d’aucun présente comme inéluctable.
L’écologie politique c’est d’abord une vision du monde, celui d’un monde fini, aux ressources limitées, qui ne peut supporter ni une expansion infinie, ni un laissez-faire individualiste.
C’est pourquoi la question de la régulation, mais plus encore de la répartition des richesses, de la réduction des inégalités, de la juste répartition de ces ressources limitées est au cœur de la pensée écologiste.
C’est aussi une vision de l’humanité, responsable de son propre destin et de celui de la planète. Une humanité aussi qui ne peut être réduite au statut de producteur-consommateur, dont l’épanouissement ne passe pas par l’accumulation de biens, mais par l’accomplissement de toutes ses dimensions : culturelles, conviviales, éthiques…
Quatre valeurs fondatrices définissent l’écologie politique
1. L’autonomie, qui plus que la liberté formelle, est chez les écologistes, une orientation pragmatique : « mettre chacun en capacité de prendre son destin en main », être toujours en capacité de voir les conséquences de son action, ne pas se laisser déposséder de cette liberté, être toujours en capacité de faire des choix.
2. La responsabilité, valeur fondatrice, vis-à-vis des autres, de la nature et des générations futures.
3. La solidarité, née de la conscience de l’interdépendance des destins humains, et de la nécessité d’un partage équitable de biens communs et limités.
4. La non-violence et la démocratie participative, parce que les écologistes croient définitivement en la possibilité de résoudre les conflits ou de trouver le juste chemin, par la discussion et la transparence.
L’écologie politique c’est d’abord une vision du monde, celui d’un monde fini, aux ressources limitées, qui ne peut supporter ni une expansion infinie, ni un laissez-faire individualiste.
C’est pourquoi la question de la régulation, mais plus encore de la répartition des richesses, de la réduction des inégalités, de la juste répartition de ces ressources limitées est au cœur de la pensée écologiste.
C’est aussi une vision de l’humanité, responsable de son propre destin et de celui de la planète. Une humanité aussi qui ne peut être réduite au statut de producteur-consommateur, dont l’épanouissement ne passe pas par l’accumulation de biens, mais par l’accomplissement de toutes ses dimensions : culturelles, conviviales, éthiques…
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